Les ouvrages
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Les ouvrages
Déchirures, Poèmes de Jacqueline Gétain, illustrations de Christine Gétain 1986 Édition La Nouvelle Hermine, Mordelles, 50 pages.
Poèmes écrits entre 25 et 30 ans, évoquant les amours et les séparations, l’amour de la Bretagne et les révoltes féministes.
« Je suis le tracé
Du vide et de l’absence
Roc des vents, des quatre mystères
Tu étais le ciment
Qui me réconciliait
Avec mon propre nom.
Il s’effrite sous le regard
Déchirure
Je suis toujours et encore
En deçà. »
Berges, Poèmes de Jacqueline Gétain, illustrations de Christine Gétain 1988, Édition La Nouvelle Hermine, Mordelles, 50 pages.
Poèmes écrits vers 40 ans, évoquant un certain apaisement de l’âme
« j’ai senti dans mes mains humides
les vibrations des menhirs
celles des troncs et des sources
les vibrations de la chair
se sont tapies dans le passé. »
Mon amour de loin, Poémes de Jacqueline Gétain, avec une traduction en anglais de Michèle Gaudin. 2007, Édition Les chemins de traverse, 50 pages.
Poèmes évoquant mon grand amour anglais des années de maturité.
« Je regardais la mer plate
Depuis la fenêtre de sa chambre
Mon corps s’était fait l‘instrument
Où s’accordaient nos âmes
Il en voyait toute la lumière »
Plages libres, Poèmes de Jacqueline Gétain, 2012, Auto édition Les chemins de traverse, 80 pages.
Poèmes évoquant les amours, les colères, les expériences.
« Je suis complice encore
De mon enfance
Obéissante et rebelle
Aux orages lissés
J’ai longtemps acquiescé
Aux quotidiennes funérailles
De l’éphémère
Tout ce qu’on me cachait
Ne contenait-il pas
L’essentiel ? »
Les aventures de Ourson et Lali, dessins et textes de Maya Debenat, 5 ans. Elle a dicté les textes à son père et en a réalisé l’illustration.
L’évolution de l’historiette se double de l’évolution de dessins au fil du temps.
Nouvelles de Cheng Du, Nouvelles de Jacqueline Gétain, 2014 Édition Les chemins de traverse, 100 pages.
Quatre nouvelles évoquant des expériences, les sensations et les réflexions nées lors d’un voyage en Chine.
« Il fut attiré par une odeur douceâtre, celle des branches de « la mei » ou « winter sweet » que l’on vendait dans la rue. Les vendeurs en vélo avaient placé les pots sur leurs porte-bagages ou sur les plateformes de leurs tricycles, et beaucoup d’acheteurs se pressaient pour acquérir ces branches aux clochettes jaunes qui exhalaient un tel parfum.
En respirant la branche qu’il avait achetée, il respirait toute l’odeur de la Chine, odeur de gas-oil, d’essence des moteurs mal réglés, de cuisines diverses, d’épices, de cigarettes, et l’odeur délicate de la plante qui les supplantait toutes. Ce serait dans son souvenir l’odeur de son enfant perdue. »
Léon, Le chat et autres nouvelles, Nouvelles de Pierre Gétain, 2016, Édition Les chemins de traverse, publiées à titre posthume. 160 pages.
Les héros de ces nouvelles sont pour la plupart des hommes célibataires menant une vie plutôt routinière et planifiée, et qui vont rencontrer leur destin de manière inopinée, souvent par mort violente, ou en franchissant une frontière ou en pénétrant dans une autre dimension. Les changements d’identité, les réminiscences rappellent la fragilité de l’identité et des certitudes humaines. Seule la disparition met fin à toutes les supputations et à tous les choix. Ce saut à l’aveugle dans l’inconnu, c’est en écrivant ces nouvelles, drôles et aux intrigues savamment orchestrées, que l’auteur s’y préparait.
En les lisant j’ai compris que l’on dit parfois plus de choses sur soi dans la fiction que dans les biographies.
Trois jours, 2017, Récit, Éditions Les chemins de traverse, 120 pages.
Deux femmes de générations différentes peuvent elles se comprendre et s’apprécier ? Au cours de trois longues journées de deuil solitaire, Irina interroge leurs passés à toutes deux et médite sur le sens de leurs vies.
« Voici un texte vraiment personnel, clairvoyant, plein d’une grande sincérité et humanité, qui remue en nous beaucoup de sentiments d’adhésion, de communion de reconnaissance et d’admiration…
On est très touché par ce récit d’une affection profonde que la mort n’atteint pas et à laquelle l’écriture donne son véritable accomplissement. »
Jean Lavoué, poète, écrivain et éditeur
Journal d’un prématuré, Janvier 1920 à novembre 1935 Mémoires de Pierre Gétain, publié à titre posthume 2021, Éditions Les chemins de traverse, 160 pages.
Ce Lorientais, né en 1920 raconte sa vie à Lorient depuis sa naissance jusqu’ à ses 15 ans.
Il nous propose une immersion dans la vie lorientaise d’avant-guerre, celle des petites gens où l’entraide et la débrouillardise s’appuyaient sur les solides relations familiales et de voisinage. Une « vie humble » où l’inventivité des adultes comme celle des enfants était sans cesse sollicitée.
Pauvres, peut-être, mais pas tristes. Fêtes et événements familiaux rythmaient les jours et les années.
Lanzelet, Oratorio 2021 Édition Les chemins de traverse, 20 pages.
Evocation de la vie de Lanzelet, d’après la plus ancienne histoire de Lancelot du Lac.
Lanzelet a été recueilli tout enfant et élevé par La Dame du Lac. À son entrée dans l’âge adulte il se lance dans la quête de son identité. Il lui faudra vaincre de nombreux ennemis, s’emparer de nombreux territoires et vaincre même sa propre peur avant d’y parvenir.
Le chien de Saint-Germain, roman de Gildas Trévetin, Édition posthume par Les chemins de traverse, 150 pages.
Un jeune cycliste allemand vient participer à une course dans un petit village du centre-Bretagne, et il remporte une première étape. Mais, étrangement, le lendemain il n'y participe pas. Où est-il passé ? Quelque chose d'autre semble l'attirer, mais
quoi ? Il semble très bien connaître ce village, et pourtant il n’y a jamais mis les pieds.
À travers ses rencontres il va s'intéresser à la culture bretonne… à la vie d'autrefois… Il sympathise avec Katell, une jeune chanteuse, et avec Annette, une Parisienne en vacances…
Juste terre, roman, 2022, Édition Les chemins de traverse, 480 pages.
Après des désastres dus aux pandémies, aux changements climatiques et aux guerres qui ont causé beaucoup de destructions et de morts, les survivants tentent chacun à leur manière de trouver des solutions de survie convenables tout en permettant à la planète de se régénérer. LO, comme la grande majorité des gens, réside dans une mégapole déshumanisée soumise à un totalitarisme écologiste, et malgré son isolement il cherche dans toutes les situations à comprendre ce qui a conduit l’espèce humaine au bord du précipice. Maddy et d’autres groupes de personnes rebelles à toute dictature ont fui pour essayer de s’organiser en petites communautés autarciques. Les uns et les autres, malgré les drames, vont tenter de trouver le sens de leur vie et d'exprimer à leur manière ce qu’ils ont de spécifiquement humain. Vont-ils y parvenir ? Comment ?
Jean-Charles Pichon (1920-2006) est un érudit philosophe et écrivain prolifique qui n’a cessé d’explorer et d’approfondir une vision cyclique de l’histoire. Julien Debenat, né en 1973, a eu la chance de rencontrer personnellement Jean-Charles Pichon dès son plus jeune âge. Il a pu s’entretenir avec lui à plusieurs reprises et à différentes périodes.
Dans ce livre, L'Histoire Cyclique, Julien nous fait partager la vision extraordinaire de Pichon et son audace, passant en revue toute l’histoire de l’humanité en repérant les apogée et déclins des empires et religions en relation avec les influences des douze symboles du zodiaque occidental.
Le livre est vendu avec la reproduction d’une œuvre graphique hors du commun inspirée par l’œuvre de Pichon. Il s’agit d’une frise chronologique représentant trois des douze ères zodiacales : le Bélier, les Poissons et le Verseau. Cette frise se lit à la fois dans le sens vertical et horizontal. Y sont présentés les différentes périodes, les événements et les personnages de chaque ère. Elle représente aussi une vision future de l’humanité.
Un livre et une frise uniques.